La volonté de faire un geste en fin de mandat au bénéfice des Ouvrant-Droits du CSE-E n'est pas contestable. Néanmoins, pour que l'institution puisse en valider les modalités, il faut respecter une éthique irréprochable.
Lors de la réunion exceptionnelle du CSE-E qui s'est tenue sur le sujet, la CFDT s'est interrogée sur la ponction de 30% des réserves financières (confortable) du CSE. Mais elle était manifestement la seule à la trouver élevée. La CFDT rappelle que "la bonne gestion du CSE" évoquée dans un tract de campagne doit beaucoup à la période de pandémie durant laquelle les dépenses ont été beaucoup moins élevées pour un montant de subventions maintenu.
La CFDT a suggéré que pour ce geste du CSE, les salariés aient le choix entre un chèque ANCV ou un plafond de subvention augmenté du même montant pour les inscriptions aux activités de cette saison. Cela aurait permis aux salariés d'accéder plus facilement aux différentes activités proposées par le CSE, avant d'atteindre leur plafond de subvention.
Ces 2 demandes simples de bon sens n'ont même pas été débattues. Les achats de chèques ANCV pour 2 200 Ouvrants Droits et un planning de distribution opportun ayant été fixés par tract avant la réunion, le CSE n'avait plus qu'à voter comme écrit par avance dans ce tract de campagne.
La CFDT réfute la communication d'une Organisation Syndicale qui s'octroie une partie du budget du CSE pour mener sa campagne électorale. L'institution CSE n'a pas vocation à valider une dépense extraordinairement élevée sur la seule demande d'un syndicat sans qu'un débat ne soit mené à terme.
Les élus ont voté cette demande du CSE en l'état, pour acter un geste de fin de mandature, en faveur des salariés.
En novembre prochain, de nouvelles élections auront lieu et la CFDT compte bien continuer à défendre tous les salariés.